Ces deux mots de la chanson écrite par Xabier Lete coïncident pleinement avec l'objectif d'Elhuyar, et sont devenus des symboles du groupe. Les rapporteurs, chercheurs et créateurs qui se sont réunis le mois dernier à la fête des prix CAF-Elhuyar sont un bon exemple de ceux qui tentent de changer en connaissant. Nous voulons nous en servir pour rendre un petit hommage à eux, et à tous ces chercheurs qui cherchent à diffuser leur connaissance scientifique. Il est clair que pour tous il est bon de porter la science sur la place et de développer la culture scientifique dans la société. Sur ce chemin, nous obtiendrons une société plus critique et donc plus indépendante.
Nous ne pouvons pas publier tous les travaux présentés aux prix CAF-Elhuyar, mais nous sommes récompensés pour le meilleur article de divulgation et le meilleur article de divulgation basé sur la thèse de doctorat. Les deux sont un échantillon de la qualité des travaux inclus dans les prix CAF-Elhuyar.
Nous ne pouvons pas oublier le biologiste et écrivain Kepa Altonaga, lauréat du Prix du mérite. Il est maître et référence de nombreux vulgarisateurs scientifiques en basque et, depuis 2013, membre correspondant d'Euskaltzaindia. Nous avons honoré les livres et articles écrits dans leur parcours professionnel et pour toutes leurs contributions au domaine de l'euskera.
Dans ce numéro de la revue, nous avons interviewé un autre communicateur : Felix Zubia, médecin de l'unité de soins intensifs. Conscient de l'importance d'être tous informés sur la santé et les maladies, il a assumé la responsabilité personnelle d'agir à la radio. Elle travaille chaque jour à l'hôpital face à la mort et a comme clé la communication avec les patients et leurs familles. Il a soigné de nombreux patients qui étaient sur le point de mourir, avec la sensibilité et la tranquillité intérieure qui nécessite ce moment. Sans échapper. Xabier Lete a été chargé de prendre soin de lui quand il était malade et sur le point de mourir, et dans ces moments spéciaux surgit l'amitié entre les deux. Ensemble, ils ont regardé la mort: « les autres naissent du même tronc où nous sommes nés, les jeunes rampes d’arbres qui resteront dans cette lutte…”