Beaucoup de fois pour donner de bonnes informations que nous avons entre les mains, il suffit d'entendre par la bouche d'un autre raisonnement selon son opinion, mais il est très important de connaître des opinions et des raisonnements qui ne correspondent pas à notre opinion.
Un penseur critique conteste ses opinions sur un sujet, prend en compte d'autres opinions et tente de comprendre ses raisonnements. Autrement dit, il est capable d'argumenter ses propres idées et attitudes avant d'évaluer les arguments des autres. De plus, lorsqu'il estime que son opinion est bonne, il est capable de donner et de défendre avec respect son argumentation et favorise un débat riche et substantiel.
Pour participer à un débat, il est très important de savoir argumenter, c'est-à-dire d'un point de vue, exprimer son opinion à travers des arguments raisonnés; et apprendre à argumenter est le point de départ idéal pour développer des compétences de pensée critique comme des approches claires, identifier des approches ambiguës, évaluer des arguments, etc. Le débat encourage donc l'apprentissage et développe l'empathie et les compétences communicatives, contribuant en définitive au développement de la pensée critique.
Contrairement à ce qui précède, une personne sans pensée critique défend avec véhémence ses opinions et tente d’annuler les arguments de l’autre en méprisant ses raisonnements et, dans le pire des cas, en utilisant l’argument ad hominem. Celui qui utilise l’erreur connue sous le nom d’“argumentum ad hominem” ne présente pas les raisons appropriées, mais rejette la personne qui défend une affirmation, ou y attaque par ses caractéristiques ou ses idées, en essayant de nier la crédibilité de l’affirmation.
Beaucoup des débats politiques que l'on peut voir à la télévision en sont un exemple: les Tertulliens qui veulent exprimer leurs raisons en criant et en méprisant les arguments des autres utilisent souvent l'argument "ad hominem" pour faire face aux opinions du parti opposé, sans aucune critique à leurs propres argumentations, sans objectivité, et toutes marquées par les tendances idéologiques des intervenants.
La députée du PP, Celia Villalobos, par exemple, a parlé des députés de Podemos et de leur aspect, puisqu'ils s'éloignaient du costume de costume et de cravate qui jusqu'alors était habituel au Congrès des députés. Plus précisément, il a dit au député Alberto Rodríguez Rodríguez: « Il m’est égal de porter des dreadlocks, mais de porter des dreadlocks pour ne pas me contaminer. » Avec ces déclarations à la télévision, Villalobos, au lieu de critiquer avec des arguments les opinions du député de Podemos, a essayé de mépriser son apparence.
Mais ils ne sont pas seulement vu sur la télévision. Dans notre quotidien, il est également courant, par exemple, d’utiliser le mot “feminazi” pour argumenter contre le mouvement féministe. Ainsi, au lieu d'exprimer avec respect les raisons pour lesquelles ils s'opposent aux revendications et aux opinions des féministes, il s'attaque à la tentative de condamner les personnes qui sont en leur faveur. C'est-à-dire qu'une féministe s'assimile à un nazi, en essayant de diffamer l'individu (féministe) et le mouvement (féminisme).
Un penseur critique doit donc savoir écouter et analyser les arguments des autres sur une information et, pour défendre son opinion, il apportera des arguments fondés sur des preuves, en gardant toujours le respect de l'autre et en exprimant ce que l'on veut dire avec la plus grande clarté possible (en s'ajustant au niveau du dialogue).
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