Elhuyar Fundazioa
Mathématicien français né à Paris il y a cent ans, le 21 août 1789. A l'occasion de son centenaire, nous considérons intéressant de faire connaître son style de vie et ses œuvres.
Au début du terrorisme français, en 1793, il s'enfuit avec sa famille à Arcueil, où il rencontra le mathématicien Pierre-Simon Laplace et le chimiste Claude-Louis Bertholet.
Après avoir été ingénieur militaire Cauchy, il s'installe en 1810 à Cherbourg pour consolider les ports et les forteresses de la flotte napoléonienne pour envahir la Grande-Bretagne. En dépit d'être occupé, il a entrepris des travaux mathématiques et parmi eux Joseph-Louis Lagrange lui a envoyé la résolution d'un problème. Il a clarifié la relation entre le nombre de côtés, sommets et visages du polyèdre convexe et résolu le problème des nombres imaginaires de Pierre Fermat.
Cauchy a développé la théorie mathématique de l'élasticité.Cauchy retourné à Paris en 1813 et Lagrange et Laplace lui ont recommandé de ne travailler que les mathématiques. L'année suivante, il a publié un rapport sur les intégrales limitées, basé sur la théorie des fonctions complexes.
Depuis 1816, il a été professeur à la Faculté des Sciences de Paris, du Collège de France et de l'École Polytechnique. Lorsque Gaspard Monge a été expulsé de l'Académie des sciences pour des raisons politiques, Cauchy a reçu sa chaise. Il a également remporté le Prix national de l'Institut français à travers un travail de diffusion des ondes, qui est maintenant considéré comme classique en hydrodynamique. En 1822, il a établi la théorie mathématique de l'élasticité.
Cauchy, utilisant toujours des méthodes propres et précises, a recueilli ses contributions à trois livres principaux: Cours d’analyse de l’Ecole Royale Polytechnique (1821), Résumé des leçons sur l’infinitésime (1823), calcul géométrique d’infinit-Applications.
Au fil des ans, Cauchy s'est empêtré dans ces vicissitudes politiques. Étant un Bourbon retentissant, lorsque Charles X fut envoyé en exil en 1830, Couchy déménagea en Italie pour ne pas jurer au nouveau roi Louis-Philippe. Là, à l'Université de Turin de Piémont a été créé la chaire de physique mathématique. En cessant de prêter serment en 1838, il retourne à Paris en récupérant la chaire à l'École Polytechnique.
Il mourut le 23 mai 1857 dans le village de Sceaux, près de Paris.