L'univers se développe de plus en plus rapidement, mais pour les physiciens, il est difficile de développer une explication théorique, car ils ne savent même pas à quelle vitesse cette expansion se produit. Le groupe de recherche Gravitation et Cosmologie de l'UPV-EHU a proposé à cette occasion, en collaboration avec d'autres chercheurs, un modèle physico-mathématique qui prétend expliquer cette expansion de l'univers. Selon les auteurs, les résultats du modèle correspondent aux données astrophysiques réelles.
Le travail a été publié dans la revue Physics of the Dark Universe. Le modèle cosmologique proposé appartient au groupe des soi-disant modèles Chaplygin. « Le modèle regroupe toute la matière de l’univers, c’est-à-dire sombre et varionique, et l’énergie sombre dans un seul fluide », explique le chercheur Ruth Lazkoz dans le communiqué de presse de l’UPV. « La gravitation peut provoquer une attraction entre les corps, comme le font tant la matière obscure que la matière conventionnelle, mais peut étonnamment provoquer une répulsion comme l’énergie sombre. Notre proposition suggère que l'état du fluide peut varier au fil du temps, en particulier à la variation des proportions de matière et d'énergie foncée. Par conséquent, au début, il aurait prédominé une tendance d’attraction, c’est-à-dire l’effondrement, puis il aurait évolué vers la pente».
Avec le modèle, ils ont calculé la vitesse de propagation de l'univers. En fait, deux grands groupes de recherche rivalisent depuis longtemps pour définir cette valeur, apportant des valeurs très éloignées les unes des autres. Cependant, la valeur des chercheurs de l’UPV/EHU est à mi-chemin entre les deux, «à un point d’accord entre les deux», selon les chercheurs. Cependant, ils ont reconnu la nécessité de continuer à approfondir le modèle.