Diverses recherches ont montré que l'escalade nuit aux êtres vivants des roches. Cependant, il a été prouvé que l'escalade ne produit pas l'impact attendu si l'on tient compte des caractéristiques des micro-habitats des voies d'escalade.
L'enquête a été menée sur les rochers du Niagara, aux États-Unis, où des recherches ont déjà été menées démontrant que l'escalade est préjudiciable. Dans beaucoup d'entre eux, on a comparé la végétation existante sur les routes utilisées par les grimpeurs à celle existante sur les rochers environnants, et on a conclu que la végétation et les lichens sur les routes est inférieure à l'extérieur.
Cependant, dans la recherche actuelle, on a considéré le microhabitat des voies d'escalade : pente, saillies... Sans tenir compte de ces paramètres, ils sont arrivés à une conclusion similaire aux enquêtes précédentes. Cependant, compte tenu des caractéristiques du microhabitat, on observe que la pénurie de végétation est principalement liée aux caractéristiques du lieu. C'est pourquoi les auteurs de ce dernier proposent de réviser les recherches effectuées précédemment, en considérant que les résultats peuvent être différents.