Le commerce international a mesuré son impact sur la déforestation dans un récent ouvrage publié dans la revue Nature Ecology Evolution. Ils concluent que la consommation de produits tels que le soja, le café, le cacao, l'huile de palme et le bois dans les pays riches est directement liée à la déforestation des forêts tropicales et est une tendance croissante.
Les chercheurs ont calculé l'empreinte de déforestation produite par chaque pays entre 2001 et 2015. Ils ont noté que malgré l'augmentation de la superficie forestière autochtone dans plusieurs pays, l'empreinte de déforestation a augmenté, en particulier dans les forêts tropicales, en raison des produits importés. Par exemple, l'empreinte de consommation a été calculée dans les pays du G7, avec une perte moyenne annuelle de 3,9 arbres par personne.
Sur des sujets concrets, on a observé qu'au Vietnam, les forêts sont réduites pour produire du café consommé en Europe et aux États-Unis, que la consommation de cacao en Allemagne représente une grande menace pour les forêts de Côte d'Ivoire et de Gana, ou que la demande japonaise de produits agricoles est directement liée à la déforestation de la côte tanzanienne.
Les chercheurs ont souligné l'importance de clarifier et de comprendre ces relations entre le commerce international et la déforestation afin de protéger correctement les forêts.
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