Les embryons humains ont été génétiquement modifiés pour la première fois

Galarraga Aiestaran, Ana

Elhuyar Zientzia

Pour la première fois, ils ont testé chez les embryons humains une technique de transformation génétique des embryons. L'expérience à l'Université de Sun Yat (Chine), menée par le chercheur Junjiu Huang et publiée dans la revue Protein Cell.
giza-enbrioiak-genetikoki-eraldatu-dituzte-lehen-a
Embryon humain de huit cellules. Ed. Programme RWJMS IVF/Propriété publique

La technique testée consiste à injecter dans les embryons le complexe enzymatique CRISPR/Cas9. Ce complexe adhère au fragment génomique désiré et avec lui entre la molécule qui transformera le gène. Jusqu'à présent, la technique a été testée dans les cellules adultes et les embryons animaux. Dans le cas de la Chine, il a été testé sur les embryons humains dans le but de réparer le gène défectueux HBB causant la maladie bêta-thalassémie.

Comme ils l'ont expliqué dans l'étude, des embryons humains jetés dans la fécondation assistée ont été utilisés, c'est-à-dire qu'ils ne pouvaient pas se développer s'ils étaient appliqués dans l'utérus. Le complexe a été injecté dans les 86 embryons, quand ils avaient une seule cellule, et ont attendu d'avoir huit cellules. Ils ont survécu 71 embryons, dont seulement 28 ont réussi. En outre, ils découvrent que les embryons ont eu des mutations graves. Les chercheurs eux-mêmes ont reconnu qu'il s'agit d'un mauvais résultat pour une utilisation dans les embryons humains, qui devraient atteindre 100% de succès.

Cette expérience a transcendé la préoccupation qui suscitait déjà la possibilité de transformer génétiquement les embryons humains. En effet, dans un article publié dans la revue Nature en mars dernier, un groupe d'experts a refusé d'utiliser ces techniques, apportant des raisons éthiques et scientifiques. Entre autres choses, ils avaient une grande préoccupation pour la sécurité de ces techniques.

Il convient de noter que les chercheurs chinois ont envoyé leur enquête à la revue Nature et Science et ont tous deux refusé de la publier.

Babesleak
Eusko Jaurlaritzako Industria, Merkataritza eta Turismo Saila