Le 14 janvier est entré en vigueur le Protocole pour la protection de l'Antarctique, qui aura une durée de 50 ans.
26 États ont signé cet accord, qui durera un demi-siècle. La confrontation a été énorme, car certains pays ont d'énormes intérêts économiques dans cette région. L'Antarctique occupe une moyenne de 12 millions de kilomètres carrés, mais en hiver, quand la glace se développe, sa zone d'influence est beaucoup plus large.
Le Protocole empêche l'exploitation des minéraux et du pétrole. Les activités potentiellement dangereuses pour l'habitat local, comme l'utilisation de pesticides, l'entrée de chiens et le travail de groupes de recherche qui fréquentent l'Antarctique, seront également contrôlées.
Les premières relations pour la signature du Protocole ont débuté en 1991 et, évidemment, il a fallu équilibrer en quelque sorte ces intérêts économiques. Le Japon, la Russie et les États-Unis ont notamment concouru pour fixer les critères de gestion de cette gigantesque région.
Les groupes écologistes, en général, ont pris bonne note de la nouvelle, mais certains ont averti que ce n'est pas suffisant. Greenpeace, par exemple, a rappelé que rien ne sera fait pour restaurer l'état des océans de la zone et a même dénoncé que le Protocole ne prévoit pas de mesures pour réduire la pêche. Les pays signataires pourront donc continuer à chasser les baleines et à menacer les pingouins, comme jusqu'à présent.