2022 L'Organisation des Nations Unies a nommé l'année internationale des sciences fondamentales pour le développement. En 2015, l'ONU a adopté le Programme 2030 avec 17 objectifs de développement durable. Tous, directement ou indirectement, sont étroitement liés aux progrès scientifiques. Et c'est sur ce chemin qu'est venue la désignation de cette année, sur proposition de l'Union internationale de physique pure et appliquée IUPAP, qui fête cette année son centenaire.
Il se déroulera en cinq lignes: sciences fondamentales pour le développement durable; sciences fondamentales et sociales; jeunes et sciences de base; femmes et sciences de base; et sciences de base en Afrique. C'est pourquoi, cette année, différentes initiatives, investissements et projets seront réalisés dans ces lignes.
Dans un autre cas, il est évident que le COVID 19 continuera à attirer l'attention des scientifiques. Omicron a précisé que la surveillance épidémiologique sera indispensable pour identifier rapidement de nouvelles variantes, prévoir leur impact et prendre des mesures préventives. Parmi elles, les vaccins resteront protagonistes et s'efforceront de renforcer la vaccination globale.
On admettra probablement de nouveaux vaccins, certains basés sur des technologies similaires à celles actuelles, d'autres peut-être avec des nouveautés, comme la voie nasale. Et il prendra force le vaccin universel (pankoronabyrique) qui aura la capacité de faire face à tous les coronavirus. Parallèlement, l'utilisation de vaccins ARNm sera avancée pour prévenir et traiter d'autres maladies comme le sida.
Des antiviraux et d'autres médicaments apparaîtront pour traiter les effets du COVID 19, et il faudra essayer d'étudier les symptômes à long terme (COVID permanent).
Le sommet climatique de 2022, le COP27, aura lieu en Egypte en novembre. D'ici là, les gouvernements devront s'efforcer de réaliser ce qui a été convenu à la COP26 et mesurer à quel point ils l'ont obtenu.
Les scientifiques continueront à travailler pour comprendre la crise environnementale et de la biodiversité et proposer des solutions. Dans ce cadre, des congrès sur la santé unique (One Health) auront lieu en juin au niveau européen et en novembre au niveau mondial à Singapour. Dans une moindre mesure, les projets locaux continueront à progresser.
En physique, les quatre observatoires pour détecter le LHC et les ondes gravitationnelles reprendront leur activité, le premier en juin et le second en décembre. De plus, le télescope James Webb recueillera les premières images.
Plusieurs missions sont prévues sur la Lune: La NASA, comme première étape pour amener les astronautes à la lune (y compris la première femme et la première personne racialisée), lancera l'orbiteur Artemis I ; et les agences spatiales de l'Inde, du Japon et de la Russie veulent placer un véhicule ou un module le long du satellite. Le coréen a l'intention d'envoyer un orbiteur. Les agences privées Espaces vont également essayer d'approfondir la voie ouverte.
La Chine formera sa propre station spatiale, Tiangong, et Mars continuera à donner beaucoup à parler. La mission européenne-russe Exomars débute en septembre avec deux ans de retard, entre autres. Les missions BepiColombo à Mercure et les sondes Parker au Soleil continueront également.
Il ne fait aucun doute que des progrès seront réalisés dans d'autres domaines, en particulier ceux qui sont à la mode, tels que l'intelligence artificielle, les télécommunications et la numérisation, les matériaux et l'énergie.