La principale caractéristique de la côte est sa beauté. Les plages escarpées et les falaises, de Matxitxako à Ogoño, attirent des milliers de touristes. L'île d'Izaro, située au centre de l'estuaire, et les pentes verticales d'Ogoño sont l'un des rares paradis ornithologiques existant au Pays Basque. En fait, d'importantes populations d'oiseaux d'eau se trouvent à Ogoño (Gaviota Argéntea, Gaviota Sombría et Cormorán Moñudo), ainsi que quelques prédateurs rupestres (Faucon pèlerin et Faucon Rouge).
En entrant dans la ria, à partir de la barre de Mundaka, nous pouvons trouver des plages et des zones de limos et d'argiles, appelées écologiquement marais. Ces marais sont représentés par des ruisseaux dans leurs zones les plus élevées, dans les zones humides créées par les méandres de la rivière Oka à leur passage par Foru et Kortezubi.
La flore et la faune de ces aspects humides sont d'une grande importance, comme l'ont démontré de nombreuses études scientifiques. L'importance de ce marais gernikais pour les oiseaux migrateurs et hivernaux est pleinement reconnue internationalement, de sorte que plusieurs institutions européennes ont manifesté leur intérêt à protéger cet espace. Les différents oiseaux observés dans la ria sont plus de 200 dont plus de 100 sont liés à ce type de zones humides. D'autre part, la survie de certains oiseaux aquatiques menacés, comme celle de la spatule, nécessite la protection de zones comme les marais de Guernica.
La zone rurale qui entoure la ferme, appelée landeta, est la véritable âme du paysage côtier du Pays Basque et de grande importance écologique. Sa caractéristique la plus importante est le paysage artificiel, originaire de l'action humaine. La structure de ce paysage est complexe, car il se compose de prairies, de cultures, de fermes, de feuillus et d'arbres de pin. Par conséquent, la richesse botanique et faunistique est de premier ordre. En plus d'être le meilleur habitat pour l'observation des différents animaux, différentes recherches scientifiques indiquent qu'il est très important pour la survie de nombreux petits oiseaux en provenance d'Europe du Nord, surtout à des époques comme les hivers difficiles de 1985 et 1987.
Les hautes zones de la vallée sont couvertes de forêts. La plupart des forêts apparaissent, au moins, très appauvris naturalement, surtout par des courtes excessives réalisées par l'homme. Au temps de nos ancêtres, les forêts mixtes de chênes et de feuillus, qui occupaient la plus grande partie de la vallée, ont aujourd'hui pratiquement disparu. La conservation des différentes forêts, plantes et animaux dépend en grande partie de la protection des bosquets des derniers ostozábales cités. Le chêne cantabrique est encore assez répandu. Elle apparaît sur les monts calcaires d'Ereñozar, d'Atxerre, de Foru et de Busturia et a une importance botanique géologique indéniable. On y trouve encore Basakatua, Katajineta et Lepazuria. Les grottes d'Atxeta (Foru), Ereñuko Arizti (Ereño) et Santimamiñe (Kortezubi) sont connues pour leur importance historique.
La conservation de cette vaste zone a été largement mentionnée ces derniers temps dans les médias. Cette préoccupation a été la conséquence des différentes études scientifiques qui ont été menées.
Parmi ces travaux, le plus important a été celui réalisé par la Société des Sciences Aranzadi, qui a servi de base à l'UNESCO pour l'inclusion de cette région dans le Programme des Humanités et de la Biosphère (MAB). Ce programme traite de la conservation des espaces naturels et de leurs ressources génétiques. Pour cela, la création d'un réseau international d'espaces protégés appelé Réserve de la biosphère est encouragée. Les objectifs de ces zones protégées sont:
L'acceptation d'un espace comme Réserve de l'UNESCO peut avoir des motifs différents. La plupart des réserves sont des exemples représentatifs de zones naturelles peu modifiées (forêts tropicales, écosystèmes de haute montagne...). Urdaibai, pour sa part, a été déclarée réserve pour être une zone très adéquate comme lieu équilibré d'un paiasage généré par l'activité humaine.
Le programme MAB comprend neuf réserves nationales qui doivent permettre la recherche et l'éducation et les études écologiques. Pour cela, les gouvernements respectifs doivent soutenir ces réserves, les mesures prises par l'UNESCO, sert à souligner l'importance de la réserve d'Urdaibai pour la société et en même temps offre une aide morale pour sa conservation.
Malheureusement, la protection de la ria de Munda n'est pas légiférée, même si elle est indispensable. Par conséquent, ce qui devrait être fait le plus tôt possible est l'élaboration d'une loi spécifique pour la région de Busturialdea. Cette loi exigerait la constitution d’un patronat composé de mairies de la région, d’associations de baserritarras, de groupes culturels, d’écologistes, etc. Le rôle du Patronat serait d'impulser les actions socio-économiques, écologiques et pédagogiques menées dans ce domaine. Selon cette loi, avec une protection spéciale, il faudrait délimiter les zones les plus importantes et les mieux conservées.
Son utilisation serait essentiellement culturelle et scientifique. En ce sens, si les falaises côtières, en particulier l'île et les marais d'Izaro, étaient achetés par les pouvoirs publics, ce serait très intéressant. De cette façon, le contrôle serait plus précis et les actions les plus appropriées.
Entourant et protégeant ces réserves écologiques se trouve la zone rurale où se trouvent les fermes. Le premier rôle de ce Patronat devrait être la recherche des ressources, l'impulsion de l'activité humaine ordinaire et l'amélioration de l'économie rurale. Dans les fonctions que devrait avoir le Patronat, ils devraient également inclure la création d'un dépôt économique pour les Baserritarras qui réalisent des actions de conservation du paysage (maintien de forêts traditionnelles, restauration de fermes anciennes...) ou qui, en plus de maintenir les travaux ordinaires de l'activité humaine, protègent le milieu naturel. De cette façon, une subvention pourrait être offerte pour les actions mentionnées.
Enfin, la recherche scientifique et l'éducation environnementale devraient être les tâches les plus importantes dans cet espace protégé. Il faudrait travailler l'élan des ressources agricoles, des éleveurs et des pêcheurs, la recherche d'un autre type de développement et les études botaniques et zoologiques. Par exemple, la création d'un Centre ornithologique pour l'étude et la recherche d'oiseaux serait d'un grand intérêt. D'autre part, la diversité des habitats présents dans une zone très réduite en fait un lieu idéal pour l'élaboration et la promotion de programmes d'éducation environnementale.