Depuis 1992, le mot biodiversité est un mot nouveau, mais pas la nécessité de protéger la diversité des êtres vivants. Les étapes à suivre par la Commission européenne pour la conservation de la biodiversité devraient être conçues et opérationnelles en 1997, approuvées par la Commission elle-même. Pour le moment, elle ne se reflète pas dans la réalité. Par conséquent, le compte sera prolongé.
En fait, il ne sera pas facile de promouvoir une nouvelle culture qui considère la conservation de la biodiversité comme un critère. Tout est à faire et à consacrer peu de ressources. La priorisation est donc une première tâche objective. Comme déjà mentionné dans l'introduction, le problème des espèces d'oiseaux menacées d'extinction est d'une résolution urgente, mais une étude approfondie de ce problème est nécessaire; les rapports volumineux vont difficilement augmenter cette tendance. Plusieurs groupes naturels britanniques travaillent ensemble pour consolider ces priorités. Ces groupes sont regroupés dans l'organisation BirdLife International, où le travail conjoint de certaines structures a facilité l'accès à l'information locale, en créant des canaux pour connaître la situation dans toute l'Europe, par exemple de manière simple.
L'objectif principal du projet est de garantir la diversité des oiseaux, ce qui implique, d'une part, la détection et la résolution des facteurs qui menacent les espèces d'oiseaux et, d'autre part, de s'assurer que les conditions nécessaires à leur survie restent à l'avenir, en définitive, la protection des habitats. Les travaux réalisés ces derniers mois ont porté sur la classification des principaux habitats d'Europe, qui ont déjà été classés dans 2500 zones, zones fondamentales pour la conservation de ces espèces. De l'analyse de la réglementation européenne, près de 2.000 d'entre elles peuvent être qualifiées comme Natura 2.000, et seraient donc incluses dans les Règlements de protection des oiseaux et des habitats. Cependant, seulement la moitié de ces 2500 personnes sont actuellement dans cette note.
Cependant, alors que vous travaillez sur cette «base de lieux», le problème est aggravé pour le moment. Au cours des 25 prochaines années, 24 espèces d'oiseaux européens disparaîtront définitivement s'il n'y a pas de solution, et autant d'espèces sont menacées d'extinction à moyen terme. L'année dernière, BirdLife a présenté à la Commission européenne un rapport technique détaillant les mesures à prendre pour la protection des espèces à risque grave, tant celles que la Commission peut promouvoir elle-même que celles qui pourraient correspondre aux autorités locales. Il reste à voir en quoi ces propositions vont se concrétiser. Si les systèmes de coopération internationale étaient structurés, au moins s'il y avait des attentes.
L'avenir de 195 espèces d'oiseaux est vraiment grave en Europe. Tous ne disparaîtront pas soudainement, mais le trésor de la biodiversité sera perdu. Dans ce cas, l'un des principes qui assument toutes les politiques environnementales est remis en question, et que, comme nous le savons, on doit essayer de résoudre les problèmes environnementaux dans le lieu où ils sont nés, et ainsi on agit dans la plupart des cas (le paradigme est le traitement et la réutilisation des déchets). Cependant, la situation des espèces d'oiseaux en Europe nécessite une approche plus globale; si une espèce est menacée en France, sa situation ne sera pas plus confortable en Allemagne. La disparition d'habitats et l'expansion des villes ne sont pas des problèmes qui se posent dans un seul pays, si c'était le cas, à moitié mauvais !
Les modèles agraires ont beaucoup à voir dans tout cela et l'impact négatif de ce facteur est évident sur de nombreuses espèces d'oiseaux européens. 40% des espèces d'oiseaux menacées en Europe pourraient survivre si cette situation était prise en compte dans les projets agricoles. C'est pourquoi BirdLife publiera prochainement un rapport stratégique pour la protection des principaux habitats européens. Le but de ce rapport est de servir de base pour les prochaines étapes, il est donc essentiel que les propositions deviennent réalité pour ne pas rester sur papier mouillé. Outre la volonté politique, la participation citoyenne sera indispensable à l'avancement des recommandations qui seront publiées avec le rapport. BirdLife apportera sur la table la préoccupation de beaucoup qui prend du temps à se rappeler: si des pas sont faits vers la conservation, que peut-on conserver dans un avenir proche?