Parmi les cosmologistes il y a deux idées principales sur l'avenir de l'univers : celui de l'univers qui se développe indéfiniment et le contraire ; celui de l'univers qui se contracte jusqu'à la situation supercompacte.
La clé de ce problème est la densité du même univers. Il représente un univers qui continuera toujours à étendre de petites densités. Trop de densité indique l'univers qui s'effondre.
Selon les nouvelles mesures de densité réalisées par les astronomes Edwin Spiller et Earl Spiller de l'Université Princenton l'année dernière, la densité de l'univers très proche de la valeur de la densité qui limite l'évolution de l'un ou l'autre modèle.
Les mesures réalisées jusqu'à présent ont favorisé le modèle d'univers extensible. Pour mesurer la densité de l'univers, on comptait les galaxies présentes dans un certain volume d'univers, leur masse se réunissait et se divisait par le volume de l'espace. Les valeurs ainsi obtenues ne sont pas tout à fait valables, selon Spiller et Spiller, car la matière noire présente dans l'univers n'est pas prise en compte et cela peut être plus grand que prévu.
Les données obtenues par ces deux astronomes correspondent au modèle de Einstein-de Sitter. Ce modèle propose un univers extensible ou contractile uniforme et homogène dans lequel la gravité est la seule force à prendre en compte.