Pour les études de toxicité, il n'est pas nécessaire d'utiliser des animaux

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Ed. ©Récompenses PhotoClub/angellodeco

Pour prédire le degré de toxicité des composés chimiques, il n'est pas nécessaire de tester chez les animaux, d'utiliser suffisamment de cellules. Des chercheurs de la NIH (National Institutes of Health) états-unienne sont parvenus à cette conclusion, selon la revue Nature Communications.

L'étude in vivo sur les animaux est une pratique courante dans l'étude de la toxicité humaine et animale de substances comme les pesticides, les composés chimiques industriels, les additifs alimentaires, les médicaments, etc. L'objectif du projet Tox21, poussé par diverses institutions publiques américaines, est de développer de meilleures méthodes pour mener à bien ces études. Près de 10.000 composés chimiques ont été analysés dans différentes expériences in vitro basées sur des cellules humaines. Et en combinant les données obtenues de ces expériences avec des informations sur la structure des composés chimiques, ils ont pu élaborer des modèles de toxicité de ces substances.

De plus, ces résultats ont été comparés aux résultats des recherches sur les animaux et aux données connues de l'être humain, que ces nouveaux modèles de toxicité prédisent bien le degré de toxicité. Les chercheurs ont reconnu l’obligation de faire encore plus d’expériences, mais ils proposent que ces techniques « in vitro » à base de cellules puissent être utilisées dans des études de toxicité et qu’elles puissent évaluer quelles substances nécessitent des tests toxicologiques plus profonds.

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