Les formes typiques de l'oxygène sont O2 et O3, c'est-à-dire la molécule d'oxygène normale et l'ozone. Dans les années 1920, on a théoriquement postulé la présence possible de la molécule d'O4 et, 80 ans plus tard, les chercheurs de l'Université de Rome croient avoir détecté cette molécule. Les molécules d'O2 ont été chargées et combinées positivement pour voir si le spectromètre de masse produisait des ions positifs O4. Le spectromètre de masse sépare les molécules en fonction de la masse, mais il est obligatoire qu'elles soient chargées.
Dans la deuxième étape, un électron a été ajouté aux ions O4 pour les transformer en molécules neutres et, peu après, les électrons ont été repris. Selon les chercheurs, si l'atome neutre O4 était assez stable, le spectromètre de masse pourrait détecter ces derniers ions. Et c'est arrivé. Derrière ces recherches, outre l'intérêt théorique, il peut y avoir des intérêts pratiques, surtout dans le domaine des combustibles pour les engins spatiaux.