Face au changement climatique, nous ne faisons pas assez, mais il est encore possible

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Ed. ISD/ENB

Le dernier rapport publié par le GIEC, qui reprend toutes les évaluations réalisées jusqu'à présent, indique clairement que, d'une part, ce que nous faisons face au problème du climat est insuffisant et que nous avons perdu des années très précieuses et, d'autre part, il est possible d'assurer un avenir vivable et durable pour tous, mais il est indispensable de prendre des mesures dès que possible.

Le GIEC est l’organisation mondiale d’évaluation des changements climatiques. Un rapport de synthèse des évaluations les plus approfondies que des centaines d'experts ont faites sur divers sujets au cours des dernières années a été publié. Le rapport montre clairement que les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter. Cela fait que la température mondiale est actuellement de 1,1°C plus élevée que la température préindustrielle.

Cette situation est due essentiellement à la combustion de combustibles fossiles. Et le réchauffement entraîne des risques de plus en plus graves, tels que des vagues de chaleur, de fortes pluies et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes, le manque de sécurité alimentaire et de l’eau, l’augmentation du risque de pandémie… Le rapport souligne les pertes et dommages qui se sont déjà produits et qui se produiront à l’avenir. Ils soulignent que ces changements sont particulièrement préjudiciables aux personnes et aux écosystèmes les plus vulnérables, qui sont moins responsables du changement climatique.

Toutefois, le GIEC estime que tout n'est pas perdu et qu'il est encore possible d'atténuer les effets de l'urgence météorologique. Selon le rapport, il existe dans le monde des ressources et des capitaux suffisants pour réduire immédiatement les émissions de gaz à effet de serre. Cela implique des changements dans les secteurs de l'alimentation, de l'énergie, des transports, de l'industrie, du bâtiment et de l'utilisation des sols. Et l'engagement politique, les politiques coordonnées et la coopération internationale sont indispensables.

En outre, ces changements favoriseraient l'amélioration de la santé et du bien-être. Et il serait économiquement rentable, selon les estimations du GIEC. Par exemple, l'avantage économique découlant de l'effet sur la santé que seule l'amélioration de la qualité de l'air serait égal ou supérieur à l'investissement nécessaire pour réduire les émissions.

Le GIEC ne publiera aucun autre rapport avant 2030. Nous saurons alors dans quelle mesure le travail accompli jusqu'à présent a été pris en compte.

 

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