Vent toujours contre

Ce que les cyclistes ont toujours soupçonné est confirmé : si vous avez du vent contre, le parcours circulaire devient plus long.

À première vue, au moins, il semble évident que le temps qu'un cycliste perd quand il doit agir contre le vent, puis quand il revient, il gagne parce que le vent souffle en faveur. Mais la récente étude d'un ingénieur britannique montre que la vie n'est pas si compatissante. Le vent favorable ne compense jamais la perte provoquée par le contraire et son influence possible sur le temps du voyage est évidente.

Chaque fois que nous nous mettons sur le vélo, nous pensons que nous avons toujours le vent contre. La nouvelle enquête vient confirmer ces soupçons.

Alan Cumming, ingénieur mécanique de l'Université de Hull (Angleterre), a commencé à étudier l'effet du vent après avoir lutté avec le vent de la péninsule de Holderness à côté de sa maison. Les jours de vent, il s'est rendu compte qu'il avait besoin de plus de temps pour réaliser le parcours qu'il effectuait habituellement ; au lieu de 25 minutes, il fallait 30 ou 35 minutes.

Utilisant les données aérodynamiques des cyclistes et le coefficient de frottement entre la route et la roue, il a calculé la force que le vent contraire d'une certaine vitesse exerçait contre le cycliste. Il a ensuite calculé la puissance dont le cycliste avait besoin pour surmonter cette force. Avec une puissance constante et variant la direction du vent, Cumming a dérivé une équation non linéaire qui lui permettait d'analyser l'influence du vent sur la vitesse et le temps du voyage.

Cumming a conclu que (European Journal of Physics, 18, 176), la vitesse du cycliste qui circule à 27 km/h en l'absence de vent sera réduite de 28% si le vent est contraire à 13 km/h. D'autre part, il indique que l'équation aide au vent de fond, mais l'effet favorable ne compense pas le contraire et dans un parcours circulaire il faut 7% de temps en plus. La différence d'effet du vent en faveur et contre, la perte de vitesse, augmente considérablement avec l'augmentation de la vitesse du vent.

Si sur un parcours circulaire la vitesse du vent est égale à celle du cycliste quand il n'y a pas de vent, il faut 20% de plus pour terminer le parcours. Si la vitesse du vent dépasse 3 fois celle du cycliste, il faut 350% de plus pour terminer le parcours.

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