L'un des grands défis de la physique expérimentale vient de se concrétiser, comme l'a démontré la couverture de la revue Nature : pour la première fois, ils ont obtenu un matériau supraconducteur à température ambiante. Concrètement à 15ºC.
La nouvelle réalisation est une étape importante dans l'introduction de matériaux supraconducteurs. En fait, depuis qu'en 1911 la supraconductivité a été découverte à des températures très froides, et le maintien des matériaux à des températures cryogéniques rend trop cher toute application.La marque précédente a obtenu l'hydrure lanthane (LaH10) il y a un an: -Superconducteur à 10ºC. Cette fois, il a été surmonté par un autre hydrure: l'hydrure de soufre carboneux (H3S). L'hydrogène (H2S) et l'hydrogène (H2) ont été formés par réaction au méthane (CH4).
Cependant, l'obtention du nouveau matériau supraconducteur a encore exigé des pressions énormes: 267 milliards de pas de pression, 75% de celui existant au cœur de la Terre. Pour que cette pression se produise dans le laboratoire, ils ont dû utiliser une cellule de deux diamants dans laquelle ils exercent une force contraire. Le défi suivant est clair pour les physiciens : pouvoir créer un supraconducteur à température ambiante sous pression ambiante. Sinon, ils se produiront difficilement dans le volume requis pour toute application. Seuls des picolites peuvent être formés dans la cellule de diamant, soit un million d'un microlitre.
Le défi d'atteindre la pression environnementale est encore loin, mais seulement lorsque la possibilité réelle de produire à basse pression est possible de développer des applications aussi mentionnées: réseaux électriques qui transportent l'électricité à résistance zéro, électronique de génération de mémoires électroniques beaucoup plus efficace, transport par lévitation, etc.