Un pas en avant pour comprendre comment la génétique et les virus influencent le diabète

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Ed. TheDigitalArtist/Pixabay

Des chercheurs de Biocruces et de l'UPV/EHU ont caractérisé un long ARN non codant lié à la tendance génétique à souffrir de diabète de type I et ont observé qu'il participe à la réponse aux infections virales dans les cellules bêta du pancréas. Ils l'ont appelé ARGI: antiviral response gene inducer.

Le diabète de type I est une maladie chronique immunitaire complexe qui se développe chez les personnes génétiquement prédisposées par des facteurs de risque. Une des causes peut être le virus: « Notre hypothèse centrale est que les infections virales provoquent le développement de la maladie », explique la chercheuse Izortze Santín Gómez. « Nous pensons que chez les personnes ayant une tendance génétique, l’inflammation observée dans les premiers stades de la maladie est due aux infections virales des cellules pancréatiques. »

En effet, dans ce travail, il a été observé que lorsque la tendance à souffrir de diabète de type I présente une variation génétique dans ARGI, la réponse antivirale est déséquilibrée et attire davantage de cellules immunitaires. Dans ces cas, les infections virales provoquent une inflammation accrue du pancréas.

Ce travail montre que les ARN non codeurs remplissent des fonctions importantes. « La plupart des polymorphismes liés aux maladies auto-immunes se trouvent dans des régions non codifiantes du génome », explique Santín. « L’étude de ces non-codeurs d’ARN est essentielle pour mieux comprendre les facteurs génétiques qui influencent le développement de ces maladies. »

« Les informations obtenues dans ce travail peuvent servir à concevoir de futures stratégies préventives et thérapeutiques », ajoute Santín. « La vaccination contre les enterobirus chez les personnes ayant une tendance génétique pourrait empêcher ou retarder le développement du diabète. Et en modulant l’expression d’ARGI, on pourrait éviter l’effet des infections virales sur les cellules bêta du pancréas ».

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