Les thrombose et les rejets cérébraux, entre autres, sont appelés ictus. Malheureusement, les patients qui ont subi un de ces graves événements ont un risque accru de subir à nouveau un tel événement et donc de mourir. C'est pourquoi, pour la première fois, 52 hôpitaux de l'État espagnol, dont les hôpitaux régionaux de Basurto, Cruces et Bidasoa, participent à une étude afin de détecter la possibilité d'utiliser certains marqueurs d'inflammation pour détecter le risque d'un nouvel ictus ou d'un événement vasculaire, comme l'infarctus.
La recherche, appelée MITICO, a été récemment présentée au IV Ictus Ischémique. Congrès. Dans la recherche, des patients ont été considérés comme ayant subi un ictus avec 1-3 mois à l'avance et des contrôles ont été analysés différents marqueurs inflammatoires plasmatiques (interleucas, metaloproteasas, fibronectines, etc.) dans un délai d'un an.
De plus, on a étudié si les médicaments habituels utilisés pour éviter les crises cardiaques (antiagrégants plaquettaires, antihypertenseurs, statines...) affectent ou non ces marqueurs inflammatoires, c'est-à-dire s'ils produisent une diminution du niveau de ces marqueurs.
Il n'y a pas encore de résultats, mais les chercheurs affirment qu'ils les feront connaître dans un délai de trois mois.