Sur la base d'une montre moléculaire, l'Université de Montpellier (France) a présenté le moment où deux espèces ou son prédécesseur ont été séparées.
Dans le cas de grands animaux ou récemment séparés, il est possible qu'il y ait des fossiles, auquel cas les chercheurs se fondent sur des fossiles pour tirer des conclusions. Mais souvent, il n'y a pas d'enregistrements fossiles ou les données qui existent sont insuffisantes pour tirer des conclusions.
Il y a quelques décennies chercheurs ont proposé : Si l'ADN stocke constamment des mutations, par rapport à l'ADN de deux espèces actuelles, on peut savoir quand elles ont eu le même ADN. En utilisant des fossiles, ils ont calculé la fréquence avec laquelle les changements dans l'ADN des vertébrés se produisaient et ont réalisé une échelle en fonction de cela.
Cependant, cette échelle donnait des défauts dans son application aux groupes vivants. Il semble que tous les groupes n'ont pas de mutations à la même vitesse. Pour résoudre ce problème, les chercheurs français ont créé une autre montre moléculaire valide pour tout groupe.
Pour créer l'arbre de l'évolution, 36 espèces actuelles ont été utilisées. Au moment de choisir ces espèces, il a été tenu compte qu'elles devaient être représentées par les principaux groupes d'êtres vivants. Ensuite, l'arbre a été accroché à six points du registre fossile, où l'arbre et les fossiles coïncident, ce qui signifie que le milieu est également correct.
Après cela, 100 protéines ont été recherchées dans 36 espèces. Ces protéines sont essentielles à la vie, donc ils ont très peu de changements au fil du temps pour ne pas perdre la fonction. Cependant, à long terme, il ya quelques petits changements qui ont été détectés. Chaque groupe a calculé la fréquence des changements. Enfin, un modèle informatique a été utilisé pour lier ces données à l'arbre et aux fossiles.
Le résultat correspond aux données obtenues à ce jour. Il est vrai que les espèces apparaissent plus tôt dans l'arbre que leurs fossiles, mais c'est logique car entre la création de l'espèce et la fossilisation d'un individu passe le temps.
D'autres chercheurs étudient l'arbre qu'ils ont créé à Montpellier et la plupart pensent qu'il est utile. Cependant, certaines erreurs ont été détectées, comme le fossile d'une algue rouge, qui est antérieure à la création de l'espèce en fonction de l'arbre, ce qui est impossible. Cependant, les experts considèrent que c'est un bon point de départ et semblent avoir l'intention de continuer sur cette voie.