Un groupe d'experts dénonce des erreurs dans la gestion du COVID-19 et fait des propositions

Galarraga Aiestaran, Ana

Elhuyar Zientzia

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En plus de critiquer la gestion du COVID-19, le rapport contient des propositions d'avenir. - Ed. Anderson/CC-BY

 

Selon un rapport publié par un groupe international d'experts dans le magazine The Lancet, la mauvaise gestion du COVID-19 a causé des millions de décès évitables. Le rapport a été élaboré par plus de 28 experts du monde entier et de différentes disciplines (politiques publiques, gouvernance, épidémiologie, vaccins, économie, durabilité, santé mentale…) avec la collaboration de plus de 100 collaborateurs pendant deux ans. En plus de recueillir les erreurs commises, ils font des propositions prospectives.

Le premier des points saillants concerne l'origine du SARS-CoV-2. Ils ne savent toujours pas exactement comment ce virus est apparu et est arrivé aux humains, mais leur éclaircissement leur a semblé important pour éviter qu'il ne se produise à l'avenir.

À son avis, l'Organisation mondiale de la santé a agi trop lentement et trop prudemment sur des questions fondamentales telles que l'urgence, la recommandation des masques ou l'acceptation de la transmission aérienne.

La coordination entre les gouvernements n'a pas non plus été satisfaisante et les citoyens n'ont pas réussi à prendre des mesures telles que le manque de transparence, la mauvaise communication et la désinformation.

Par ailleurs, ils soulignent que les politiques publiques n'ont pas tenu compte des comportements - sciences et sciences sociales - et n'ont pas été en mesure de s'approprier les différences sociales et de réagir de manière adéquate. Ainsi, le dommage a été manifestement accusé parmi les groupes les plus vulnérables : minorités, faibles revenus, enfants, femmes, chômeurs…

Tout en reconnaissant que le développement des vaccins a été rapide, ils dénoncent les injustices qui se sont produites dans la propriété et la distribution. À cet égard, ils ont noté que la sortie des pays pauvres de la fosse dépendait largement de la vaccination et ont demandé un financement international.

Parallèlement, ils ont montré que les objectifs de développement durable ont considérablement reculé dans de nombreux pays et qu'il n'y a pas de financement pour les atteindre, même pour la mise en oeuvre de la Convention de Paris sur le climat.

Propositions d'avenir

Les recommandations soulignent la nécessité d'une coordination globale dans la vaccination, les tests, le traitement des nouvelles infections et du COVID permanent, les mesures, la sécurité des lieux de travail et les aides économiques et sociales à l'isolement.

Ils appellent l'OMS à clarifier l'origine du virus et à renforcer le Conseil scientifique pour établir des priorités en matière de santé fondées sur des preuves scientifiques. Des critères sont également fournis pour la composition de la Commission : Ils doivent être de tous les domaines de l'OMS, jeunes et jumelés. Des recommandations sont formulées pour renforcer l'OMS elle-même.

Ils ont mis l'accent sur la prévention des maladies émergentes et sur la mise en place de systèmes de santé publics qui assurent les soins de tous, du niveau mondial aux communautés. En outre, chaque pays devrait disposer de ressources pour prévenir et faire face aux risques sanitaires futurs.

Ils proposent également la création d'un nouveau Fonds mondial de santé, étroitement lié à l'OMS. Son rôle principal est de coordonner les fonds existants et d'obtenir un nouveau financement des ressources de lutte contre les maladies pour faire face aux pandémies et renforcer les soins primaires.

L'objectif final est d'apprendre ce qui s'est passé et de construire un système politique de santé solide et solide qui garantisse la santé et le bien-être des personnes.

 

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