Le chercheur français Jacques Benveniste est devenu célèbre il y a quelques années pour la revendication que l’eau conserve la «mémoire» des molécules précédemment conservées. Maintenant, votre laboratoire pourrait être en danger d'extinction. L'Institut de Recherche Médicale de France (INSERM) a fermé fin 1993 le laboratoire d'immunopharmaquologie dirigé par Benvenistas.
Les benvenistes affirment avoir été victime de la répression idéologique et avoir mesuré leur recherche selon des critères politiques. Selon Philippe Lázaro, chef de l'Inserm, la fermeture du laboratoire a été le résultat de procédures administratives.
Les problèmes des benvenistes avec les administrateurs de l'Inserm ont commencé quand, en juillet 1988, ses résultats expérimentaux ont été communiqués à Natura. Dans ce travail, Benvenist et ses compagnons assuraient que les solutions d'anticorps fortement diluées (qui en pratique n'avaient aucune molécule d'anticorps) répondaient aux cellules immunitaires. Si cela est vrai, il y aurait beaucoup de choses qui ont dit l'homéopathie.
Nature a envoyé au laboratoire de Benveniste un groupe de chercheurs qui, deux semaines plus tard, ont considéré le travail comme un canular.
Le travail des laboratoires de l'INSERM est évalué tous les quatre ans. Après douze ans, les laboratoires se ferment automatiquement. Les directeurs qui veulent continuer à travailler sur la même ligne de recherche doivent demander l'ouverture d'un nouveau laboratoire dans ce cas. Il est conçu pour donner libre cours à de nouveaux systèmes, idées et projets et pour que les chercheurs ne restent pas endormis jusqu'à leur retraite.
Le laboratoire de Benveniste a passé 12 ans en 1993 et n'ayant pas demandé la continuité, on lui a communiqué la fermeture du laboratoire.
Selon Benvenist, l'Inserm a mis des obstacles sur le chemin pour ne pas demander un nouveau laboratoire. Selon les normes de l'INSERM, l'ouverture du nouveau laboratoire nécessite au moins deux employés de cette organisation. Dans le groupe de Benveniste, ce n'est qu'elle. Benvenistes revendique: Que l'INSERM a rejeté les candidats poussés par lui pour entrer dans l'institut. L'INSERM n'accepte pas ces opinions.
D'autre part, Benvenist a apporté plus de sa théorie et affirme que la «mémoire» de solutions très diluées peut être éliminée par des champs magnétiques. Ceci supposerait que les molécules d'anticorps provoquent l'effet des signaux électromagnétiques déposés dans l'eau.