Science demande que la vie sauvage soit protégée des maladies des animaux élevés par l'homme

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Ed. Naim Alel, Wikipedia, CC BY-SA 3.0

Le magazine Science consacre son édition du 8 octobre à la catastrophe que les maladies du bétail peuvent causer chez les animaux sauvages. En fait, l'été dernier, les oiseaux marins d'Europe, d'Afrique et d'Amérique du Nord ont connu le taux le plus élevé de tout le temps, à la suite de la destruction de leurs colonies de reproduction par le virus de l'influenza aviaire.

Les scientifiques continuent à alerter sur les problèmes que les nouveaux virus et maladies produits dans les élevages industriels peuvent causer aux oiseaux sauvages. Ils transmettent de nombreuses maladies et de nombreuses espèces sont endommagées. Dans ce cas, l’influenza aviaire hautement pathogène a été créée en 1996, en Chine, lorsque le virus commun à faible pathogénicité a été déplacé dans des exploitations industrielles et s’est propagé à la faune sauvage en 2005. Depuis 2021, il est resté constant tout au long de l’année dans les oiseaux marins sauvages européens, et cette année il s’est particulièrement étendu aux oiseaux marins reproducteurs en France, en Norvège, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Canada.

Ils rappellent que la source du problème est les immenses populations d'animaux qui poussent dans des pépinières industrielles. Chaque année, 36 milliards d'oiseaux grandissent, 953 millions de porcs et 1,6 milliard de vaches. Ces immenses populations d’animaux, reliées par le commerce, se comportent comme un réservoir mondial de maladies infectieuses, en danger de transformation et d’expansion de la faune. Conscients de la gravité, les scientifiques soulignent que les États doivent assumer la responsabilité de protéger la vie sauvage des maladies anthropiques.

Et c'est que les États voient les maladies du bétail comme un simple problème économique et, en tout cas, comme un problème qui peut compromettre la santé humaine. Mais ils ne tiennent pas compte de la catastrophe qui peut affecter la faune et la biodiversité. Ils demandent des actions concrètes: réduction de la taille des cultures industrielles et réduction de la densité des animaux, limitation du transport entre cultures et moindre rapport du bétail avec les espèces sauvages apparentées. Ils rappellent que les États doivent se conformer aux lois.

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