Ils clarifient les facteurs qui influencent l'empreinte énergétique depuis Errekaleor

Galarraga Aiestaran, Ana

Elhuyar Zientzia

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Panneaux photovoltaïques dans le quartier d'Errekaleor. Ed. Txo/Wikipedia CC 4.0

Les groupes de recherche Ekopol et Life Cycle Thinking Group (UPV) ont estimé que l'empreinte énergétique par habitant du quartier d'Errekaleor est inférieure de 24 % à celle de la CAPV.Il en résulte que la vie alternative et communautaire peut réduire la consommation d'énergie, notamment en raison de l'importance de l'énergie utilisée pour produire les biens et services consommés.

Les chercheurs notent que, pour quantifier la consommation d'énergie d'un pays en général, on utilise l'indicateur appelé approvisionnement total en énergie primaire (TPES). Cette valeur est obtenue à partir des données fournies par l'Agence internationale de l'énergie (IEA) et tient compte de la consommation totale d'énergie primaire dans un pays (ménages, transports, industrie et services).

Cependant, il ne tient pas compte des flux d'énergie cachés, l'énergie importée d'autres pays comme bien et service. Ainsi, certains pays, en général le Nord Mondial, semblent consommer moins d'énergie qu'il n'en est. Le contraire se produit avec les pays du Sud Global, qui semblent consommer plus d'énergie qu'ils ne le consomment. Et c'est qu'une grande partie de cette consommation est en fait des flux d'énergie cachés destinés aux pays du Nord Global.

L'indicateur d'empreinte énergétique (Total Primary Energy Footprint, TPEF) tient compte non seulement de l'énergie primaire totale allouée à chaque pays, mais aussi des flux d'énergie cachés. Dans l'étude maintenant publiée, on a calculé pour la première fois, en utilisant la méthodologie Input-Output, les tracés énergétiques au niveau local (Pays Basque, CAPV) et quartier (Barrio libre Errekaleor, Vitoria).

Les résultats montrent que la vie communautaire peut réduire la consommation d'énergie. Tout d'abord, si la consommation énergétique des logements des habitants d'Errekaleor (4,46 MWh·biz-1·an­-1) est, en moyenne, 32% et 15% supérieure à celle de la population de la CAPV et de l'Etat espagnol, l'empreinte énergétique des habitants d'Errekaleor (31,10 MWh·biz-1) est, en moyenne, inférieure à 24%.

Selon la chercheuse Estitxu Villamor Lomas, cela est dû à l’importance de la consommation d’énergie intégrée dans les produits et services, qui représente 81% de l’empreinte énergétique totale de l’État espagnol, 75% de l’empreinte de la CAPV et 66% de l’empreinte d’Errekaleor. « Cela montre que derrière la consommation matérielle de chaque personne se trouvent les principaux facteurs qui conditionnent l’empreinte énergétique », dit-elle.

Par ailleurs, il souligne que l'électricité provenant de l'installation photovoltaïque d'Errekaleor ne représente que 0,6 % de l'empreinte énergétique totale du quartier. « De plus, nous avons vu des variations significatives dans le TPEF en fonction des logements : les personnes réunies dans des familles ou des concubins dans un même ménage ont une empreinte d'utilisation inférieure (28.45 MWh·byz-1·an -1) que celles qui vivent seules (42.79 MWh biz-1·an -1). Ces derniers ont, en moyenne, une empreinte supérieure à celle d’un habitant de la CAPV », précise M.

Selon Villamor, la recherche est utile pour comprendre l'importance des facteurs qui influencent l'empreinte écologique et concevoir des politiques plus efficaces pour réduire l'empreinte écologique. L'étude a été publiée dans la revue Sustainable Production and Consumption.

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