Par les phénomènes biochimiques et physiologiques défensifs qui étudie l'immunologie, un organisme vivant distingue entre ce qui est naturel et ce qui n'est pas (étranger) et ce dernier est capable de l'éliminer. La réponse immunitaire aux anticorps produits par les lymphocytes est très intéressant. Pour obtenir cette réponse, les substances sont appelées antigènes. Chaque anticorps connaît spécifiquement un antigène et se joint à lui (réaction immunitaire). Marquant ainsi cette substance étrange, il la connaît plus facilement et la rejette avec des macrophages du système immunitaire de l'organisme.
Les séances d'immunoanalyse ou d'immunoessai sont basées sur la réaction spécifique entre un antigène et un anticorps et est la principale technologie utilisée par le laboratoire clinique pour mesurer les protéines, hormones, enzymes, marqueurs tumoraux, médicaments, médicaments, etc.
Le développement d'immunoanalyses automatisées est rapide, simple et à haute sensibilité analytique, surtout pour connaître le contrôle et le nombre de différents analytes, en plus d'avoir un intérêt scientifique et socio-économique élevé pour l'exigence commerciale des laboratoires cliniques.
Les colloïdes polymères dispersés dans l'eau (particules de latex) ont un intérêt particulier pour leur application dans le domaine de la biomédecine, soit comme support de biomolécules (protéines, enzymes,…), soit pour leur réponse immunitaire comme stimulants dans les sessions immunitaires. L'adhésion de l'antigène ou de l'anticorps à la surface des particules de latex entraîne une augmentation de la réaction immunitaire due à l'agglutination ou l'agrégation de particules. La réaction d'agglutination le long des immunosessions peut être réalisée par des moyens optiques et facilite le suivi et la quantification de l'agrégation.
Par conséquent, l'utilisation des particules de latex comme porteuses d'anticorps ou d'antigènes (voir figure) permet de fixer de petites concentrations de ces biomolécules (ex-vivo) et de connaître un nombre élevé de maladies, selon l'antigène ou anticorps adhérant à la surface des particules. Ce lien peut être physique (adsorption) ou chimique (lien covalent).
D'autre part, l'obtention de nouveaux colloïdes polymériques permet le développement d'essais immunologiques pour atteindre des sensibilités analytiques élevées en maintenant les caractéristiques nécessaires pour la rapidité et l'accessibilité. L'objectif est d'augmenter 5 à 10 fois la sensibilité analytique obtenue avec les méthodes actuelles.
Les éventuels problèmes de désorption d'anticorps sur la surface du latex et d'orientation inadéquate à la dissolution peuvent être résolus en utilisant des particules du groupe fonctionnel superficiel qui peuvent conduire le lien covalent dirigé vers des anticorps. En outre, la variabilité de la taille des microparticules doit être minime pour obtenir l'uniformité du réactif et assurer une cinétique de liant constant.
L'union physique et chimique de l'anticorps et du latex entraîne la perte d'anticorps efficaces sur la surface de la particule. Par conséquent, et pour atteindre une procédure de haute sensibilité, il est nécessaire: a) de sélectionner l'anticorps approprié, b) de sélectionner la taille et le type de particule appropriée, et c) d'optimiser les conditions de réaction qui facilitent la réactivité et d'éviter les liaisons inspécifiques.
Ce projet a préalablement sélectionné la taille des particules (0,15-0,5 mm) et leur fonctionnalité superficielle (amino, chlorométhylène, acétal, macromome, qui peuvent conduire l'union covalente d'anticorps) pour obtenir une haute sensibilité analytique.