Des chercheurs de l'Université de Portsmouth (Royaume-Uni) ont dénoncé que la pandémie du COVID -19 a été répondue par les gouvernements sur la base de critères de protection de la santé humaine, mais qu'un grave problème environnemental a surgi. La législation et les conseils gouvernementaux ont encouragé l'utilisation de matériaux personnels de protection, mais n'ont pas tenu compte du problème qui a engendré la consommation de matériel à usage unique. En conséquence, des millions de baisers de polymères non recyclables, de gants et de lingettes désinfectants se sont accumulés dans les décharges et dans la rue.
Pour quantifier le problème environnemental, les déchets collectés dans onze pays du monde ont été analysés entre mars et novembre 2020 : Australie, Belgique, Canada, France, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Espagne, Suède, Royaume-Uni et USA. Le Royaume-Uni a été le plus grave de tous les cas: ceux de mus ont atteint 6% du total des déchets, les gants 1,5% et les lingettes désinfectantes 1,5%. À l'autre extrémité se trouve la Suède, qui a passé des mois sans générer de déchets liés au COVID-19. Selon les chercheurs, la législation actuelle de chaque pays a été le principal conditionneur pour la génération de déchets du COVID -19 : par exemple, si l'utilisation du baiser a été imposée de manière obligatoire et si le mouvement des personnes a été réduit.
Cependant, il y a quelques tendances générales: au début de la pandémie les gants étaient les plus utilisés, et quand l'OMS a indiqué que le virus était transmis principalement par des aérosols (ne touchant pas de surfaces, comme on le pensait au début), l'utilisation des baisers a augmenté et diminué l'utilisation des gants. Par conséquent, la présence des baisers a augmenté 84 fois dans les ordures, jusqu'à atteindre 0,8% du total.
Demandent des politiques responsables
Les chercheurs ont affirmé qu'il faut appliquer des politiques qui priorisent le problème des déchets dans les mains des données, et qu'il faut encourager les baisers réutilisables. On a essayé de prévoir les conséquences de ne pas le faire: Au Royaume-Uni, par exemple, 24 milliards de baisers seront nécessaires chaque année pour faire face à la pandémie. Au niveau mondial, 1,5 trilions.