L'un des secrets de la survie sous-marine des mammifères marins est le transport d'oxygène, selon des études menées par un zoologiste de l'Université de Californie. Cela empêche l'activité cérébrale de ralentir, même si le corps plonge dans une situation similaire à celle de l'hibernation.
Pour arriver à cette situation, les mammifères marins s'adaptent. D'une part, sous l'eau, ils ne vibrent pas pour réduire la température corporelle. D'autre part, ils ralentissent la fréquence cardiaque et priorisent l'hémorragie cérébrale en compressant les vaisseaux sanguins musculaires. Ainsi, ils restent vigilants pendant qu'ils nagent.
Pour comprendre ce processus, le zoologiste californien a étudié les cerveaux de seize mammifères et a trouvé une grande différence entre ceux de terre et de mer. Dans la mer, le nombre de protéines transporteuses d'oxygène est beaucoup plus élevé que dans la terre, avec plus de globines. Grâce à cela, en dépit d'être en état d'hypoxie, les phoques ont généralement des neurones travaillant pendant une heure; les neurones des souris, par exemple, ne peuvent travailler que pendant cinq minutes.