Les forêts septentrionales sont fondamentales dans le cycle du carbone, car elles stockent entre 30 et 40% du carbone terrestre, en particulier dans le sol. Ce cycle consiste à libérer du carbone dans l'atmosphère par des incendies tous les 70-200 ans. Cependant, l'urgence climatique a conduit à une augmentation progressive de la fréquence des incendies, avec le risque que les forêts passent d'être un réservoir de dioxyde de carbone à être une source, avec l'augmentation conséquente de l'effet de serre.
À cette conclusion sont arrivés des chercheurs de l'Université du Nord de l'Arizona, avec des chercheurs de quatre universités canadiennes et d'autres institutions. Sous la direction des premiers, 211 zones forestières ont été analysées. Entre autres, ils ont calculé le carbone stocké dans le sol situé sur le sol minéral avant et après les incendies. En outre, 32 sites ont déterminé le carbone stocké par la technique du carbone-14.
Ainsi, ils ont conclu que, en cas d'incendie, les vieux bosquets résistent au carbone stocké pendant des centaines d'années grâce à la protection de leur couche de terre sur la surface. Pas dans les zones boisées de moins de 60 ans.
Selon toutes les prévisions, les chercheurs avertissent que les incendies seront de plus en plus fréquents. Ils considèrent qu'il faudrait prendre des mesures pour protéger les forêts. L'étude a été publiée dans la revue Nature.