Buitres identifient les zones présentant le plus grand risque de collision avec des éoliennes

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Ed. Marc Pascual / Pixabay

Les vautours calculent où ils ont le plus de risque de collision avec des éoliennes. Ils concluent que 20% de la péninsule ibérique ne convient pas à l'installation d'éoliennes, si l'on tient compte de leur impact sur les oiseaux. Le travail a été publié dans la revue Environmental Impact Assessment Review.

Les vautours sont l'une des espèces les plus touchées par les éoliennes, avec environ 850 morts par an en Espagne. Et les chercheurs pensent que si l'aérogénérateur n'était pas dangereux pour les sessions, son effet sur les autres espèces serait considérablement réduit.

Pour savoir où les éoliennes génèrent le plus de risques, les données de mouvement GPS de 177 bouillons collectées en Espagne entre 2014 et 2022 ont été analysées. D'une part, on a calculé la zone dans laquelle ils volent à la hauteur des pales des éoliennes (16-210 m) et d'autre part la fréquence avec laquelle ils traversent ces zones dangereuses. Ils ont ainsi calculé la vulnérabilité et l'exposition et créé des cartes de risque de collision. Enfin, cela a été confirmé par les données réelles de mortalité enregistrées. Jon Morant Etxebarria, chercheur à l’Université Miguel Hernández (Alicante) et auteur principal de ce travail, a souligné l’importance de cette validation: « Cela réduit les incertitudes dans les endroits à haut risque de collision. »

Ces modèles ont calculé le nombre de vautours à risque et le potentiel de développement de l'énergie éolienne. Et ils ont vu qu'il y a aujourd'hui de nombreux prix en danger. On estime que 18 % de la population reproductrice de vautours lésés se trouvent dans des zones à haut risque de collision. Par ailleurs, ils soulignent la possibilité de poursuivre le développement de cette énergie renouvelable, avec un impact moindre. Pour ce faire, « il est nécessaire de planifier le développement de l’énergie éolienne dans l’espace, en choisissant des zones à faible risque pour les vautours et autres espèces vulnérables », déclare Morante. « Il faut chercher des alternatives plus sûres à la biodiversité pour harmoniser la conservation de la faune et le développement des énergies renouvelables. »

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