Avec un processeur photonique, ils obtiennent la suprématie quantique

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Schéma du processeur Borealis. Ed. Jonathan Lavoie et al./Nature

Avec un processeur photonique programmable, certains chercheurs canadiens ont atteint la suprématie quantique. Les améliorations apportées au développement du nouveau processeur peuvent représenter un progrès important dans l’accessibilité des ordinateurs quantiques.

La prévalence quantique (ou avantage quantique) est la capacité des périphériques de calcul quantique à résoudre des problèmes que les ordinateurs classiques peuvent à peine résoudre. L'une des expériences utilisées pour mesurer l'avantage est l'échantillonnage des bosons. Dans cette expérience, les photons s'étendent à travers un réseau complexe de miroirs et de lentilles. Pour expliquer la répartition de la probabilité qui se produit en le faisant, il faut des équations de variables très difficiles à calculer.

Dans d'autres expériences précédentes, ils ont réussi à détecter un maximum de 113 photons. À cette occasion, 219 photons (avec la moyenne de 18) ont été atteints. Le processeur a besoin de 36 microsecondes pour effectuer ce travail. On estime qu'un supercalculateur prendrait 9 000 ans pour effectuer le même travail, même avec le meilleur algorithme classique possible. Les résultats ont été publiés dans le magazine Nature.

C’est la première fois que l’on obtient la prévalence quantique avec un processeur photonique (obtenu précédemment avec d’autres types de compositeurs). Plusieurs améliorations ont permis de surmonter les limites des processeurs photoniques et d'obtenir le meilleur résultat jusqu'à présent. La chose la plus importante est que le processeur est parfaitement programmable. Ils expliquent qu'il pourrait être un chemin intéressant pour construire des ordinateurs quantiques plus viables.

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