Protéines pour opérations logiques
Physiciens de l'Université de Cambridge ont montré qu'il est possible d'utiliser des groupes de protéines pour effectuer des opérations logiques.
Dans ces opérations, en plus des protéines, interviennent d'autres molécules, les liants régulateurs. Ces liants sont associés à des emplacements spécifiques de protéine et selon leur concentration la protéine est activée ou inactive.
Les états d'activation/désactivation peuvent être utilisés pour indiquer 0 et 1 de la logique binaire. Mais les protéines ne sont pas de véritables portes logiques, car pour passer d'une situation à l'autre un grand changement de concentration est nécessaire.
Cependant, ceux de Cambridge ont montré que, étant donné que plusieurs protéines peuvent unir deux liants, ils peuvent exécuter toutes les fonctions logiques de base, y compris 'and', 'or', 'xor', etc. Les protéines peuvent fonctionner comme éléments de logique individuelle, puisque leurs outputs dépendent de deux inputs, en particulier des concentrations de liants. De plus, lorsque les protéines sont regroupées en groupes, la réponse augmente considérablement.
Tout cela a été démontré théoriquement, mais les auteurs de l'étude ont donné l'exemple de la bactérie E. coli. Cette bactérie contient plusieurs protéines qui se lient à plusieurs liants. L'utilisation de protéines fluorescentes génétiquement modifiées reflète un changement de position important, car la bactérie est "allumée".
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