Détection de prions en direct
La maladie des vaches folles et la variante de cette maladie qui affecte les personnes ne peuvent pas être diagnostiquées avant que les symptômes apparaissent, car les causes, les prions, ne sont pas facilement détectables chez les êtres vivants. Ainsi, le diagnostic définitif se fait après la mort du patient, tant chez le bétail que chez les personnes.
La méthode utilisée jusqu'à présent chez les personnes est la collecte de l'échantillon de sang, son injection à un animal de laboratoire et, quelques mois plus tard, l'analyse de l'animal mort et du cerveau pour vérifier s'il a des signes de maladie. C'est une méthode coûteuse et lente, qui n'aboutit que dans un tiers des cas.
Les chercheurs cherchent depuis longtemps une autre méthode. Il y a quelques années, ils ont découvert comment multiplier les prions qui étaient dans le sang des hamsters infectés et, de plus, ils ont trouvé une résine qui est associée aux prions. Cela facilitait grandement la détection des prions, mais ils ne savaient pas s'il servait pour les gens, et pourtant il fallait des jours pour réaliser le diagnostic.
Ils ont maintenant essayé une autre voie. L'Université Cornell de New York développe une méthode basée sur la résonance pour la détection des prions et des anticorps associés aux prions. Dans les tests qu'ils ont effectués à ce jour, ils ont obtenu de très bons résultats. Contrairement aux précédentes, il est fiable et très rapide, car son résultat est immédiat. Cependant, ils n'ont pas encore terminé complètement le travail, car ils ont fait des expériences avec des solutions salines et non avec du sang.
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