Des chercheurs américains et canadiens découvrent qu'une enzyme, typique du sang, régule l'agressivité. Les expériences réalisées avec la souris montrent que l'augmentation de cette enzyme réduit considérablement l'agressivité. Le travail a été publié dans le magazine PNAS.
L'enzyme butirilcolinestarase (BChE) est commune dans le sang des vertébrés. Il n'est pas très clair quelle est sa véritable fonction physiologique, mais il défait beaucoup de substances comme la cocaïne. En fait, alors qu'ils étudiaient l'enzyme BChE comme une option pour traiter la dépendance à la cocaïne, ils ont réalisé que l'agressivité diminue. Pour augmenter l'hydrolyse de la cocaïne, une enzyme BChE mutée par transfert du gène a été introduite aux souris. D'une part, ils ont affirmé qu'il pourrait servir à combattre la dépendance à la cocaïne, car elle se dissout avant d'atteindre le cerveau. Mais, d'autre part, ils ont réalisé que les luttes habituelles entre souris diminuaient considérablement.
À cet égard, ils ont commencé à étudier comment l'enzyme BChE influence l'agressivité, et ils affirment que lorsque l'enzyme augmente dans le sang l'agressivité diminue et, au contraire, les souris avec le gène réduit de cette enzyme sont plus agressifs.
Les chercheurs ont découvert que la clé est dans l'hormone de greline. La greline augmente la faim, l'anxiété et le stress, entre autres choses, et cette hormone est également détruite par l'enzyme BChE. En fait, les chercheurs ont proposé que la principale fonction physiologique de l'enzyme pourrait être la destruction de la greline. Et avec des expériences in vitro, ils ont confirmé que l'enzyme BChE humaine défait également le grenier.