Un autre conflit par le sang ?

Lorsque, jusqu'en avril 1986, on a connu l'installation de plusieurs hémophiles suisses et de produits sanguins qui pouvaient contenir du HIV (virus du SIDA) aux patients, on peut produire dans cet État un scandale semblable à celui enregistré précédemment en France et en Espagne.

Le Laboratoire central des transfusions de la Croix-Rouge suisse a été accusé d’être «incompétent» pour avoir distribué 5.800 dérivés de sang. Environ 1000 d'entre elles étaient infectées par le virus HIV, même si la purification et l'analyse systématique étaient obligatoires 8 mois à l'avance. L'Office fédéral de la santé et le Bureau international de contrôle des médicaments ont également été critiqués pour ne pas produire de produits plus sûrs commercialisés dans d'autres pays en raison de retards bureaucratiques. Bien qu'un de ces produits ait été enregistré auprès de ce Bureau en 1984, jusqu'en 1986 les Assurances Médicales Suisses ne payaient pas.

Certains des 68 hémophiles sont contaminés. 6 patients de Genève (4 hémophiles et 2 transfusions) ont déjà été jugés. La décision d'une Commission fédérale spéciale est attendue avant la fin de cette année.

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