Un groupe de chercheurs de l'Université Exeter de Grande-Bretagne a découvert un groupe de champignons jusqu'ici inconnu. Le groupe reçoit le nom de cryptomicota (champignons cachés), bien que jusqu'ici personne ne les ait trouvés pour être n'importe où. En fait, une fois localisés, et une fois identifiés leurs séquences d'ADN caractéristiques, ils ont été recherchés dans des bases de données d'ADN précédemment collectées dans d'autres médias et ont été trouvés dans des milieux salins, doux et secs. En outre, ils ont vu que le groupe nouvellement découvert a autant de diversité de gènes que tous les champignons connus. La recherche a été publiée dans la revue Nature.
Lors de l'étude de l'ADN microbien extrait d'un étang de la ville d'Exeter, les chercheurs ont rencontré le nouveau groupe de champignons. Avec ces séquences, ils ont créé un arbre phylogénétique, c'est-à-dire un diagramme de comment ils ont séparé des espèces d'autres à partir de ressemblances génétiques, et ils ont vu qu'une branche inconnue, un nouveau filum est apparu.
Contrairement aux autres champignons, les nouveaux trouvés n'ont pas de chitine sur les parois des cellules. Le manque de chitine a fait penser aux scientifiques que ces champignons peuvent être des parasites phagotrophiques, c.-à-d., qui introduisent la nourriture dans la cellule et la digèrent à l'intérieur. Les champignons connus, quant à eux, sont osmotrophiques et comprennent par osmose les aliments digérés. Les murs riches en quitines aident à contrôler les entrées et sorties de minéraux et de nourriture. L'arbre phylogénétique signale que ces deux formes d'alimentation, et donc les deux types de champignons, ont été distribués très tôt dans l'évolution.