Selon les scientifiques de l'université du Michigan, l'augmentation de la concentration d'anhydride carbonique ou de CO2 dans l'atmosphère contribue à la croissance des arbres, mais surtout il est bon de fertiliser le sol. Par conséquent, l'effet de serre qui a été considéré comme terrifiant peut bénéficier à la végétation. James A. Teeri, dans son étude, suggère que l'augmentation de la proportion de CO2 dans l'atmosphère (sans tenir compte de l'augmentation de la température) peut entraîner des changements significatifs dans le cycle des aliments dans l'écosystème terrestre.
Ce résultat a été obtenu par un essai en laboratoire. Les scientifiques ont réalisé l'essai en trois groupes avec des plantes de héron. Ils ont travaillé dans deux groupes contrôlés dans de petites zones, où la concentration de CO2 était de 350 ppm (valeur normale de l'atmosphère) et de 700 ppm (concentration d'ici 2030 si la planète est chauffée), respectivement. La troisième équipe était à Affronto.
Les résultats indiquent que les hérons de 700 ppm de concentration ont eu un double rendement dans la photosynthèse. En outre, le poids des racines de ces plantes est de 50% supérieur à celui des concentrations normales (350 ppm). D'autre part, les taux de minéralisation du carbone et de l'azote dans le sol ont été entre 1,5 et 1,8 fois plus élevés que dans les autres groupes. James A. Teerie estime que l'augmentation du taux de CO2 produit à court terme une réaction d'autofertilisation.
Par photosynthèse, les plantes fixent l'anhydride carbonique de l'atmosphère et créent des sucres, ce qui augmente leur croissance et a des racines plus épaisses. Lorsque ces dernières se pourrissent, elles libèrent des cellules mortes et enrichissent la terre de carbone. Cet aliment est absorbé par les micro-organismes du sol et minéralisé l'azote par la fertilisation du sol.
Ces essais devront être vérifiés pendant trois ans. Ce système d'auto-fertilisation peut permettre à la croissance de la plante d'atteindre sa limite dans quelques années.