En grandes quantités de molécules de 451 microARN, les patients atteints de cancer de l'estomac répondent mieux au traitement de chimioradiothérapie. Ils survivent également plus longtemps. Cette conclusion est arrivée au Centre de Recherche Médicale Appliquée (CIMA) de Pampelune. « Cette molécule pourrait devenir un biomarqueur de réponse au traitement », explique le chercheur principal du Laboratoire de Pharmacie du CIMA, le docteur Jesús García-Foncillas.
On sait que les patients avec une quantité ou une autre de molécules de microARN donnent une réponse très différente à un médicament donné. Ce type de recherche, menée par la pharmacienne, étudie déjà, par exemple, l'effet des mutations du gène K-RAS dans le cancer du côlon ou les mutations du gène EGFR dans le cancer du poumon. « Ces études permettent d'orienter des traitements sur mesure pour chaque patient », explique García-Foncillas.