Grâce aux réseaux souterrains de champignons en symbiose avec des arbres, l'intercommunication des arbres et le partage des ressources se sont étendus ces dernières années. Toutefois, à la suite d'une révision des études scientifiques à ce sujet, il apparaît qu'il n'y a pas de preuves solides à ce sujet. Cette étude a été publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.
D’une part, on ne peut pas affirmer clairement que les réseaux de mycorses qui relient différentes plantes, y compris des espèces différentes, sont habituels dans les forêts, ni que, à travers elles, les plantes partagent des ressources ou des signaux. En fait, les résultats de la recherche sont trop variables, peuvent contenir d'autres explications ou sont trop limités pour faire des déclarations générales. D’autre part, il n’existe aucune preuve que les arbres adultes envoient des signaux et des ressources à leurs descendants dans des articles scientifiques examinés par les pairs.
Ils notent que les allégations non fondées ont doublé au cours des 25 dernières années et qu'il y a une nette fuite vers les effets positifs des réseaux de mycorriisation. Ils concluent que la connaissance des réseaux de mycorriisation est trop faible et instable pour connaître leur rôle dans les forêts.