Les enfants de la photo vivent au Vanuatu. Au cours des deux ou trois dernières années, un groupe de chercheurs de l'Université d'Oxford a travaillé avec eux préoccupés par les cas de paludisme dans ces pays. Le résultat le plus surprenant de la recherche est: Les enfants de Vanuatu ne meurent pas de paludisme, bien que la forme la plus mortelle du parasite Plasmodium falciparum les attaque encore et encore.
Cette curieuse conduite est due au fait que dans l'enfance ces enfants vivent sous la forme de paludisme P. vivax, ce qui leur apporte l'immunité à la maladie.
Les chercheurs d'Oxford ont dévoilé ce cas surprenant de Vanuatu lors du congrès international qui s'est tenu fin septembre à Glasgow. Selon eux, alors que chez les enfants de moins de deux ans prédominent les cas de paludisme contagiée par le P. vivax, entre 2 et 5 le P. falciparum est plus efficace et, enfin, chez les plus de cinq ans, le paludisme est à peine donné. Les chercheurs concluent que l'interaction des deux formes conduit au développement de systèmes d'immunité.