La voiture de l'Audience Nationale, du 6 mars, reconnaît partiellement les ressources interposées par la Coordination d'Itoiz et, en passant, exclut celles présentées par le Gouvernement de Navarre et de Madrid.
Comme vous vous en souvenez, l'Audience a décrété en septembre 1995 que la construction du barrage d'Itoiz était illégale et en janvier 1996, en relation avec le paiement d'un aval pour un montant de 24 milliards, elle a ordonné la suspension immédiate des travaux. Face à cette nouvelle situation, la Coordination d'Itoiz a introduit le recours qui sera mentionné plus tard et qui a été analysé dans la décision finale de l'Audience.
Premièrement, la décision de l'Audience nationale admet que l'aval est de moitié. Par conséquent, la demande du gouvernement de Navarre d'augmenter le montant de l'aval n'a pas été prise en compte. En outre, l'Audience a publié la déclaration suivante particulièrement intéressante pour son incidence possible sur la résolution du problème: « Les régions de Txintxurrenea, Iñarbe et Gaztelu ne pourront pas être inondées au-delà du niveau qui détermine la réglementation des zones de protection spéciale. De même, dans ces zones protégées, il ne sera pas possible d’effectuer des travaux de déforestation, de réduction des couches végétales, de changements de population ou d’actions découlant de l’inondation ».
Leur lecture n'est pas difficile. La hauteur maximale du réservoir sans aval est de 506,8 indépendamment de la hauteur à donner au mur du réservoir. En conséquence, le volume maximal du réservoir sera de 9,7 Hm3, ce qui représente 2,3% de ce qui est prévu.
Si l'on lit plus attentivement la voiture de l'Audience nationale, il est observé que couvrir les zones de protection par l'eau pourrait causer des dommages irréversibles. Cela fait directement référence à une possibilité prévue par le gouvernement et en attente d'approbation par le Parlement, c'est-à-dire en prenant comme critère la valeur et l'utilité que ces zones pourront avoir à l'avenir du point de vue humain, permet pleinement la possibilité de modifier la loi sur les espaces protégés. Dans le cas de l'Audience Nationale, il a expliqué qu'avec cette voiture, réaffirmant ce qu'il disait dans le précédent, la modification de la loi supposera une fraude, c'est-à-dire que si la fonction de l'Administration est de protéger l'intérêt de la société, elle devra toujours se réaliser dans le respect des principes constitutionnels et juridiques.
Elle est donc considérée comme légale comme demandée dès le début par la Coordination d'Itoiz, puisque les principales modifications étaient et restent la non-condition à l'environnement et la prévention des dommages que le projet causerait aux habitants de la vallée d'Irati. En tout cas, il est nécessaire que la citoyenneté sache que les travaux peuvent aller de l'avant par l'implication des institutions impliquées. En ce sens, nous voulons appeler au sens humain, en demandant que dans un projet hors de la loi on ne dépense plus d'argent public, pour que ces ressources soient adaptées aux besoins de toute la Navarre, en comprenant que les besoins que nous avons de l'utilisation de l'eau peuvent être résolus d'une manière plus efficace et économique et viable à court terme.
Nous croyons que la seule solution à ce problème est la cessation immédiate des travaux. Avec cette demande, la Coordination d'Itoiz veut réitérer son opposition au projet. En nous appuyant sur la raison et la loi, nous continuerons à revendiquer notre opposition au barrage dans tous les forums, comme nous le faisons jusqu'à présent.