La culture influence l'architecture des nids des gorrions

Galarraga Aiestaran, Ana

Elhuyar Zientzia

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Un nid de moutons de kalahari. Ed. Maria Cristina Tello Ramos/Eurekalert

Pendant de nombreuses années, les oiseaux ont été considérés comme nidiant en fonction de deux facteurs: les tendances propres à l'espèce ou au groupe et les facteurs environnementaux. Toutefois, il a également été constaté que la tradition culturelle influe beaucoup sur l'étude des nids d'une sorte de morion du désert de Kalahari (Plocepasser mahali).

La recherche, publiée dans le magazine Science, aide à surmonter les préjugés, car la culture architecturale a été considérée comme un trait humain, bien qu'il ait été démontré qu'il y a transmission culturelle dans d'autres domaines: chant, migration, collecte de nourriture et utilisation d'outils. L'étude, réalisée à Kalahari, a analysé 450 structures réalisées par 43 groupes de l'espèce Plocepasser mahali pendant deux ans. Et ils ont vu que, bien que génétiquement semblables et vivant tous dans le même environnement, chaque groupe avait son propre style constructif. Par exemple, certains réalisaient des structures plates et robustes, tandis que d'autres réalisaient des structures avec de larges accès et des fosses de sortie.

Les chercheurs ont confirmé que les différences structurelles n'ont rien à voir avec la taille des motons, ni avec les caractéristiques de l'arbre, ni avec le temps. Au contraire, lorsque le groupe change de lieu, il conserve son propre style et si quelqu'un vient à un autre groupe, il fait sienne l'architecture du groupe.

Ainsi, les chercheurs ont conclu que l’apprentissage social et la culture du groupe influencent davantage l’architecture des nids que les tendances propres à l’espèce et à l’environnement.

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