Le télescope européen Hipparchus a été lancé dans l'espace le 9 août 1989. Elle devait atteindre une orbite circulaire à 36.000 kilomètres, mais par défaut dans un moteur elle a une orbite de 500 km/36.000 km. Ce bogue d'Usategi a découragé les scientifiques dans un premier temps, mais en travaillant constamment pour créer un réseau de collecte de données satellite à travers le monde, ils suivent les données nuit et jour.
Avec le temps, les astronomes sont de plus en plus satisfaits du travail accompli par Hipparque. Chaque jour, il envoie ses données pendant dix-sept heures et a déjà déterminé la position de dix millions d'étoiles. L'Agence spatiale européenne a annoncé la publication du premier catalogue avec 6000 étoiles. Notez que les données du catalogue seront au moins 50 fois plus précises que les observations terrestres.
D'autre part, l'équipe de Jean Kovalevsky de l'observatoire de la Côte d'Azur a découvert des centaines de nouvelles étoiles doubles. En outre, le niveau d'éclairage de plus de 30.000 étoiles a été mesuré.
Compte tenu du succès d'Hipparque, les scientifiques espèrent qu'il atteindra son objectif : mesurer le mouvement, la parallaxe et l'ampleur de 114.488 étoiles sélectionnées par les astronomes. Si l'objectif est atteint, la sphère analysée directement dans l'Univers s'étendra de 46 années-lumière jusqu'à 260 années-lumière.
La précision de cette base de données est fondamentale, car elle est ensuite extraite plus loin, mais selon Catherine Turon, qui opère à l'observatoire de Meudon, le satellite doit encore passer deux ans et demi en envoyant des données pour pouvoir les intégrer dans des positions et donner des distances. Le problème est que le satellite reste tout ce temps. En passant par la ceinture de Van Allen, les panneaux solaires s'érodent et consomment plus de gaz que prévu. Cependant, après un an et demi de fonctionnement, il y a des raisons d'être en attente.