Une nouvelle stratégie visant à créer un vaccin contre le VIH a donné des résultats encourageants. Selon les informations publiées dans la revue Science, lors d’une petite session clinique de la phase I, 97 % des récepteurs de la participation ont produit des précurseurs d’anticorps réactifs, sans que le vaccin ait eu des effets secondaires significatifs. Bien que ce ne soit qu'un premier pas, il est important parce qu'il confirme une nouvelle stratégie de vaccination. Cette stratégie pourrait être utile non seulement pour le VIH, mais aussi pour d'autres virus présentant de nombreuses souches différentes, comme le virus de la grippe ou le coronavirus.
Le succès d’un vaccin contre le VIH dépend de la réponse globale, c’est-à-dire de la création d’anticorps capables de connaître les différentes souches du VIH. Jusqu'à présent, cela n'a pas été possible. Il est également très rare, par des infections, de former des anticorps de ce large spectre, très rare dans le système d'immunité humaine. Cependant, rares sont les personnes infectées par le VIH qui les ont créées. Eh bien, pour ce faire avec le vaccin, la stratégie est d'agir sur la ligne germinale ou l'origine des anticorps, donnant lieu à des cellules B précurseurs capables de se transformer en anticorps à large spectre. Pour ce faire, le nouveau vaccin a été conçu et 35 des 36 volontaires qui l’ont accueillie ont créé ces cellules pionnières B.
Cependant, le degré de protection contre le virus n'est pas encore clair. La prochaine étape serait de transformer ces anticorps pionniers en anticorps adultes par un autre antigène. Si cela devait être fait, ce serait une véritable avancée pour obtenir le vaccin contre le VIH.