Les cellules graisseuses conservent la mémoire de l'obésité

Etxebeste Aduriz, Egoitz

Elhuyar Zientzia

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Ed. Towfiqu barbhuiya/Pexels

Les pourcentages de graisse gardent la mémoire de l'obésité à travers les changements de transcription et les changements épigénétiques qui persistent après la perte de poids. Et cette mémoire augmente la possibilité de récupérer le poids. Ces conclusions ont été tirées dans une étude publiée dans la revue Nature.

L'objectif principal est la perte de poids dans les cas d'obésité, pour améliorer la santé métabolique et prévenir les problèmes de santé associés, tels que le diabète et la stéatose du foie. Cependant, le confinement de la perte de poids est souvent un défi, car la tendance à la récupération de poids est élevée. Ils ont maintenant vu que certains changements de transcription qui se produisent dans les cellules des tissus gras de souris et humains persistent même après la perte de poids. Ces changements sont liés aux altérations de certains processus métaboliques tels que la synthèse des acides gras et la formation de cellules graisseuses, ce qui peut faciliter la réincorporation du poids.

Ces changements ont pu être identifiés par la séquence d'ARN de 18 cellules graisseuses sans obésité, comparée aux séquences antérieures et postérieures à la perte de poids de 20 personnes ayant souffert de l'obésité. Il en a été de même pour les souris, et dans ce cas également des changements épigénétiques, c'est-à-dire des changements dans la façon de copier l'ADN de l'ARN, qui régulent l'expression génique.

Les chercheurs pensent que la mémoire obsesogénique peut être stockée dans d'autres cellules du corps, comme dans les cellules graisseuses. Ils soulignent que la connaissance de ces mécanismes peut aider à mieux maîtriser le poids à long terme.

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