Dans une étude génétique réalisée sur les femmes et les maquettes, une équipe internationale de chercheurs a identifié le gène NPRS1. On a constaté que ce gène codifie un récepteur lié à l'endométriose et qu'il peut être approprié pour développer une thérapie non hormonale pour traiter l'endométriose.
Les chercheurs ont publié ce travail dans le magazine Science Translational Medicine. L'étude a porté sur des données de 11 000 femmes, dont des membres de familles souffrant d'endométriose et des femmes sans endométriose. Les données génétiques ont également été contrastées avec le génome des macaques Rhesus et ont montré sur la souris que le blocage du gène NPRS1 élimine les symptômes d'endométriose (douleur et inflammation).
Les chercheurs ont reconnu qu'ils doivent étudier plus pour mieux comprendre l'influence du gène sur la modulation de certains tissus et sur le mécanisme d'action, mais ont confirmé que le récepteur identifié peut être l'idéal pour développer des traitements pour éliminer la douleur et l'inflammation de l'endométriose.