De plus en plus de scientifiques proposent que le déclin soit indispensable pour faire face à l'urgence environnementale. Mais ce n'est qu'en réduisant la croissance économique que l'on ne parviendra pas à un système d'investissement durable, comme le montre une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Food.
Différents scénarios de décélération sont simulés et les conséquences du système de mise en place sont analysées. En particulier, l'effet qu'ils auraient sur les émissions de gaz à effet de serre a été calculé, car un tiers du total des émissions provient du système de sionalisation. La première conclusion qu’ils ont tirée est que le système actuel d’investissement n’est pas viable en soi, quel que soit le modèle socioéconomique.
Ainsi, seule la réduction du système actuel d'adaptation permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Au contraire, les chercheurs estiment qu'il faudrait changer radicalement le système d'instrumentation globale. D'une part, il faudrait changer le régime alimentaire pour une alimentation plus équilibrée, avec beaucoup plus de légumes et moins de produits d'origine. En outre, les aliments devraient être produits de manière plus efficace et moins polluante, comme l’utilisation moins et mieux des engrais. Enfin, le prix du carbone aiderait également les agriculteurs à privilégier les productions à faibles émissions.
On a calculé que si l'on suivait cette voie, on pourrait obtenir un système d'élimination neutre d'ici la fin de ce siècle et une alimentation plus saine.