Ils prétendent aborder conjointement les crises de la biodiversité et du climat

Galarraga Aiestaran, Ana

Elhuyar Zientzia

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Les scientifiques ont lancé un appel à lutter contre la perte de biodiversité et l'urgence climatique. - Ed. Pixabay

50 scientifiques de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques) et du GIEC (Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques) ont publié un rapport avec un message clair: pour apporter une solution à la perte de biodiversité et à l'urgence climatique, il est indispensable de les aborder conjointement.

L'un d'eux est Unai Pascual García de Azilu, qui affirme qu'à la racine des deux phénomènes se trouve l'activité humaine, les deux ont des conséquences sociales et les deux doivent se chercher une solution conjointe. Ils informent également des principales tâches à accomplir pour cela. Premièrement, ralentir la dégradation des écosystèmes riches en carbone et en espèces, tant aquatiques que sèches. On estime qu'en freinant la déforestation et la dégradation des forêts, les émissions de gaz à effet de serre diminueraient de 0,4 à 5,8 gigatonnes équivalentes de dioxyde de carbone par an.

Ils ont également proposé la restauration de ces écosystèmes, en soulignant les avantages que cela supposerait: la régulation des inondations, la protection côtière, l'amélioration de la qualité de l'eau, la réduction de l'érosion des sols, la garantie de la pollinisation… De plus, ils estiment que cela contribuerait également à la création d'emplois et de revenus, surtout si l'on tient compte des besoins et des droits des peuples autochtones et locaux.

Ils se sont également concentrés sur l'agriculture et la foresterie. Entre autres, l'augmentation du nombre d'espèces différentes pour l'alimentation et la foresterie, la protection du sol et la réduction de l'utilisation d'engrais entraînerait une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 3 à 6 gigatonnes.

D'autre part, il est jugé nécessaire d'étendre les aires protégées. Actuellement, seulement 15% de la terre et 7,5% des mers sont protégées. Pour améliorer le climat et les écosystèmes devraient être protégés entre 30 et 50%. En outre, les espaces protégés devraient être reliés entre eux.

Ils demandent la suppression des subventions qui soutiennent les activités qui nuisent à l'environnement et au climat, et la promotion d'actions bénéfiques. Il est également averti que les solutions technologiques possibles qui peuvent être efficaces pour pallier l'urgence climatique peuvent constituer un risque pour la biodiversité. Au contraire, la nécessité de considérer les initiatives locales favorables est réitérée.

Le rapport détaille de nombreux autres aspects liés au climat et à la biodiversité et établit les bases du changement en tenant compte de la société.

 
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