L'exercice physique ralentit le développement de la maladie d'Alzheimer même chez les personnes à risque génétique

Galarraga Aiestaran, Ana

Elhuyar Zientzia

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Il existe différentes stratégies pour retarder le vieillissement. Par exemple, il est prouvé que l'exercice physique est bénéfique. Ed. ©BitcoinPhotoClub/bilderstoeckch

Des études analysant la relation entre une protéine liée au risque d'Alzheimer (ApoE4) et l'exercice physique ont conclu que l'exercice a un effet protecteur qui ralentit l'apparition de symptômes chez les personnes à risque génétique.

La recherche a été publiée dans le magazine Alzheimer Research & Therapy. Selon les chercheurs, il est prouvé que l'exercice physique aide à prévenir certaines maladies ou à freiner leur développement, comme la maladie d'Alzheimer. Toutefois, il n'était pas clair si elle concernait aussi les personnes à risque génétique. Pour le clarifier, ils ont effectué une analyse approfondie des recherches effectuées et les ont intégrées dans un modèle théorique.

En particulier, l’influence de l’exercice physique et du gène ApoE4 a été étudiée individuellement et conjointement sur les mécanismes moléculaires liés à la pathologie d’Alzheimer, tels que le stockage de protéines amyloïdes et tétanos, la résilience neuronale et neurogenèse, la fonction lipidique et les altérations cérébrovasculaires, la réponse immunitaire cérébrale, le métabolisme du glucose…

La combinaison de tous ces facteurs et résultats a permis de conclure que l'exercice profite à tous, indépendamment de leur risque génétique ou non. Ils suggèrent que le mécanisme protecteur peut être différent les uns des autres, mais estiment qu'il serait souhaitable de tenir compte de l'exercice dans le traitement. En outre, certains aspects importants ont été identifiés et devraient être étudiés à l'avenir.