La perte de conscience par anesthésie générale empêche le patient de ressentir de la douleur ou des troubles pendant l'intervention. Mais les scientifiques ne savent pas comment l'anesthésie obtient, à savoir comment elle influence le cerveau. Maintenant, un récent travail publié dans le magazine PNAS a montré que l'activité de certaines zones du cerveau change, ce qui entrave la communication entre les différentes régions du cerveau.
Les microélectrodes ont mesuré l'activité corticale de trois patients à qui le propophol anesthésique a été administré. Et ils ont vu qu'au moment de la perte de conscience, soudain, apparaissaient des ondes de basse oscillation dans le cerveau. Ces ondes apparaissaient dans différentes zones du cerveau à différentes époques. Selon les chercheurs, la présence d'ondes asynchrones pourrait entraver la communication cérébrale. En fait, bien que les réseaux neuronaux locaux maintiennent une activité normale, ils restent isolés dans le temps et dans l'espace.
Une chose qui n'explique pas ce travail est de savoir si les ondes de faible oscillation provoquent une perte de conscience ou, au contraire, une perte de conscience. Pour ce faire, ils devraient montrer que la mise en marche de ces ondes à faible oscillation est suffisante pour provoquer une perte de conscience. D'autre part, les chercheurs considèrent qu'il est très probable que d'autres anesthésiques fonctionnent de la même manière, et maintenant ils veulent l'étudier.