Comment s'adapter à l'altitude ?

Elhuyar. Dans le numéro 20 du magazine Zientzia eta Teknika nous parlons des problèmes de santé posés par l'altitude. Des chercheurs canadiens viennent de trouver la raison du soi-disant «paradoxe du lactate» lié à l’adaptation à l’altitude. Ce paradoxe a été trouvé au Chili il y a 50 ans, puis les médecins se sont trompés.

Lorsque les gens adaptés à des altitudes élevées exercent, il a été observé qu'il accumule peu de lactate dans les muscles. Cependant, ceux qui vivent à basse altitude accumulent beaucoup de lactate pendant l'exercice physique musculaire.

Le lactate est un produit latéral de la respiration anaérobie qui se produit dans les muscles qui manquent d'oxygène.

(Photo: M. Lizeaga).

L'équipe de chercheurs a trouvé la réponse dans les muscles des fossés complémentaires des Indiens qui habitent les plateaux péruviens. Le paradoxe du lactate est lié à l'altitude. Chez les personnes moulées ou acclimatées, plus l'altitude est élevée, moins il y a de lactate. Selon des extrapolations réalisées, les gens adaptés au sommet de l'Everest (environ 9000 m) ne généreraient pas de lactate. Pourquoi ?

Jusqu'à la découverte des Canadiens, on pensait que les gens aisés à haute altitude avaient une instabilité particulière dans les cellules qui régulent leur pH interne. Avec le travail musculaire les cellules deviennent acide. Selon cette théorie, le lactate qui s'accumule et l'acidité bloquent le mécanisme biochimique qui génère plus de lactate avec un effet feedback. Mais cela ne semble pas être le cas.

Le bilologue Peter Hochachka de la Colombie-Britannique a dévoilé le mystère en changeant la méthodologie. Lui et ses compagnons sont allés au Pérou et parmi les Cechueses indiens, six volontaires ont été choisis. Ils ont ensuite été transférés au Canada, où ils auraient un outil plus approprié et sophistiqué pour la recherche, comme l'imagerie par résonance magnétique nucléaire ou la spectroscopie proche de l'infrarouge.

La hache a montré que l'origine du paradoxe du lactate n'a rien à voir avec le pH ou le feefback. En approchant de la situation de fatigue, on a observé que le pH dans les cellules de la population supérieure était plus stable que celui du beterritarra. Des études menées avec RMN indiquent que chez les personnes adaptées à haute altitude, les muscles utilisent le processus aérobie plus efficacement que chez les beterritarras.

C'est-à-dire, dans les muscles de la population supérieure, les cellules génèrent un nouvel adénosin triphosphate (ATP) alors qu'elles dépensent ce qu'elles ont déjà. Dans les beterritarras, cependant, la demande d'ATP doit être satisfaite par un processus anaérobie et est généré comme produit latéral le lactate qui s'accumule dans le sang et les tissus. Le lactate des beterritarras peut doubler celui des hauts.

Les beterritarras adaptés à des altitudes élevées descendent de la montagne et perdent leur habileté en quelques jours. Au contraire, la population de haut niveau ne perd pas son adaptation. On pourrait donc penser que l'adaptation a une base génétique.

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